inspiré d’aucun homme music : olivier Keriven
Et pleure la femme en creux suçant son doigt sous la lune même de jour parce que le soleil ne réchauffe que les peaux et en dessous se cache un placard rempli d’alcool à moitié nu puis s’affale sur un fauteuil défoncé vert car le brin d’herbe a déteint le velours vieilli d’images emprisonnées de son sang de veine à plat elle s’étale sur les mains des hommes en vain en teint d’ombre à se voiler d’envies éventrées saoulée parce que sans le savoir elle veut embrasser le soir jumelé aux services de son état puis se souvient d’un cri éternellement présent ne pas se souvenir et en finir d’une voix de sons sur un rayon filant juste près des loups elle caresse le sauvage et s’envole hors et à l’intérieur sans un bruit fracassant seulement des chaises en vrac des culs dessus des tas d’yeux et puis elle s’assagit en rond creusant son émoi en ferraille dit-on elle se tait. Elle attrape son doigt, puis le suce. Et rit la femme en creux.