Homme studio
il marche sous le clair de lune entre ses quatre murs blancs
il jette contre l’un quelques éclats de mots à vif
son verre de bière se renverse et rougit d’indécence
le papier noirci assassine l’âge libre de l’enfance
le temps d’un clin d’œil à l’infinitif
et le verbe devint arrière plan
velouté de sons vole en carré
de lignes infinies en intention vocale
se cogne sous la robe d’une liqueur assoiffée
volupté de touches sentimentales
se dresse debout dans la rondeur de la nuit
l’organe à demi-nu sans un bruit
il se lève sous un sombre rayon d’encre entre trois idées grises
il ramasse au pied de ses murs les cendres de son interrogatif
sa cravate de soie se ternit et se plie d’innocence
le papier meurtri enivre l’âge serein de la souffrance
le temps d’un passage à l’impératif
et le verbe en second plan se brise
velouté de sons vole en carré
de lignes infinies en intention vocale
se cogne sous la robe d’une liqueur assoiffée
volupté de touches sentimentales
se dresse debout dans la rondeur de la nuit
l’organe à demi-nu sans un bruit
il s’allonge sous une chair féminine entre deux seins translucides
il caresse le long de son mur les fantasmes ruisselants
son drap de fer s’insurge et s’absorbe d’extensions
le papier libéré assouvit l’âge froid de la tentation
le temps éclaire l’aveu acide
et le verbe se pose en premier plan
velouté de sons vole en carré
de lignes infinies en intention vocale
se cogne sous la robe d’une liqueur assoiffée
volupté de touches sentimentales
se dresse debout dans la rondeur de la nuit
l’organe à demi-nu sans un bruit
il s’endort sous une ombre humide contre un rien arrogant
il rêve au sommet de son mur en sang
son corps coloré d’ocre se rend à l’âme émue
le papier froissé achève les rêves de courbes ondulantes
le temps s’efface en une absence blessante
et le verbe fut