Il était une fois toujours un homme, fortement léger en la matière chair de la façon libertin au sens premier du mot et second parfois. j’étais partie entourée de mes enfants dans un temps appelé « vacances ». avec encore dans mes pensées profondes cet homme. armée d’un dico, j’ai joué à un jeu de con, celui de fabriquer un texte avec cette syllabe et bien entendu et écouté, relatant les effets de cet homme sur moi. revenus (et oui pas de e au verbe revenir, j’ai un fils parmi mes deux filles) en un temps nommé « la rentrée », un week end toujours sans enfants, j’ai eu le temps cette fois-ci de demander à mon musicien une instrumentation d’un genre plus rock que planant. donc music d’Olivier Keriven à la guitare, bass, percu …
et clin d’œil à mon saxo préféré.
♫♫ attention, version hard vers la fin, le choix de ta chair
Ma main contourne ton cou
Afin de se poser sur ta nuque
Ta queue de cheval dessous
Laissant glisser ton foulard de soie
Le long de ta colonne en émoi
Je t’en conjure, chère concubine, laisse-moi le choix de ta chair
Eunuque,
Je ne suis guère
Puis ma main fait demi-tour
Afin de se placer à l’entrée de ton chemisier
Sur ton cœur de velours
Laissant sauter tes deux jolis boutons
D’une légère pression.
Je t’en confesse, chère concubine, l’effet du choix de ta chair
Emasculé,
Je ne suis guère.
En un tour de main
Afin d’encenser tes contours si doux
Je te découvre de tes dessous
Laissant couvrir de ton parfum
Mes sens à fleurs de peau
Je te confirme, chère concubine, l’effet sur mon cœur, du choix de ta chair
Escroc
Je ne suis guère
Alors ma main se détourne de ton être
Afin d’enchérir l’essence de nos envies à naître
Je la remplace par un regard
Laissant le temps d’un double accord
De nos simples corps
Consens-tu, chère concubine, le choix de ta chair
Avare
Je ne suis guère
En un éclair, descente de ta fermeture bruissante
Afin de jouir de l’excès de ton indécence ravissante
J’ôte ce démon de pantalon de fer
Laissant au sein de ta culotte, les degrés de l’enfer
Raviver le fond de mes pensées
Condamnes-tu, chère concubine, sur ton cœur en fraîcheur, le choix de ta chair ?
Asexué
Je ne suis guère
Avec tact, mes mains pleines de vie
Afin de pénétrer tes abîmes sous tes reins
Déroulent ton tissu orphelin
Laissant pointer tes rondes symétries
Vers ma ligne directrice
En es tu convaincue, chère concubine, de l’effet sur mon corps en chaleur, du choix de ta chair ?
Factice
Tu n’es guère.